vendredi 28 décembre 2007

Anathaniel GAUSMAN : visite du 6 décembre

Anathaniel Gausman: il y a une sensation particuliere à lire ces mots manuscrits
Anathaniel Gausman: que je ne saurais decrire
Mariaka Nishi: sisi je ten prie
Anathaniel Gausman: je ne sais pas
Anathaniel Gausman: c'est un prolongement de toi
Anathaniel Gausman: enfin
Anathaniel Gausman: disons que je connais ton avatar, et c'est un prolongement de ton avatar
Anathaniel Gausman: étrange comme sens
Anathaniel Gausman: alors qu'en fait c'est plutot l'avatar qui prolonge ton être
Anathaniel Gausman: disons que ca forme une ouverture vers toi être vivant
Anathaniel Gausman: de voir ton ecriture
Anathaniel Gausman: de te lire
Mariaka Nishi: ah, oui, je comprends
Mariaka Nishi: ça renvoie à la partie vivante
Anathaniel Gausman: oui
Mariaka Nishi: pour aller plus loin dans la présence vivante


Anathaniel Gausman: est ce que tu connais ce livre, "vie et opinions de tristam shandy"?
Anathaniel Gausman: c'est un ovni litteraire
Anathaniel Gausman: l'auteur, Sterne, un ecrivain britannique excentrique du XVIIIe
Anathaniel Gausman: oui ca se trouve facilement
Anathaniel Gausman: j'y pense car il y a dans la mise en page des similitudes
Anathaniel Gausman: je te fais une photo, attends
Mariaka Nishi: et dire que tu as failli avoir mon livre à la maison
Anathaniel Gausman: oui
Mariaka Nishi: tu vois je me suis un peu rattrapée
Mariaka Nishi: je t'avais dit ça me donne envie de monter une expo sur ce livre
Anathaniel Gausman: oui tu m'avais dit
Mariaka Nishi: et voilà !!
Anathaniel Gausman: :)))
Mariaka Nishi: j'avais oublié que c'était venu de là
Anathaniel Gausman: de sentir ses pages entre les doigts, ça me plairait
Anathaniel Gausman: s'il en restait
Anathaniel Gausman: mais je crois que c'est peine perdue
Mariaka Nishi: ah! c'est vraiment un livre rare ;-))
Mariaka Nishi: mais ça aussi ça me motive à le republier
Anathaniel Gausman: oui je me faisais un peu la reflexion à propos du kaleidoscope
Mariaka Nishi: le petit dessin?
Anathaniel Gausman: oui le petit dessin
Anathaniel Gausman: mais ce qu'est un kaleidoscope, surtout
Anathaniel Gausman: bon je le sors surement du contexte là
Mariaka Nishi: oui mais c'est une piste
Anathaniel Gausman: mais c'est pas un objet anodin
Mariaka Nishi: non
Mariaka Nishi: multidimensionnel
Anathaniel Gausman: oui
Mariaka Nishi: mon travail est multidimensionnel
Mariaka Nishi: avec des passerelles entre les medias
Mariaka Nishi: l'ecrit, le visuel, le son
Mariaka Nishi: une histoire racontée a travers ces dimensions et ces medias
Anathaniel Gausman: tiens justement
Anathaniel Gausman: la musique photographique c'est dejà une passerelle
Mariaka Nishi: oui
Mariaka Nishi: il y avait l'écriture photographique
Mariaka Nishi: et la musique photographique
Mariaka Nishi: d'ailleurs jai fait un petit coin en bas
Mariaka Nishi: pour rapprocher avec le roman multimedia filmé à même la vie
Mariaka Nishi: le concept germait déjà dans le piano et l'écriture photographique
Anathaniel Gausman: tu veux savoir? Là ça me fait un bien fou de parler de tout cela
Mariaka Nishi: merci
Mariaka Nishi: moi aussi ça me fait plaisir
Anathaniel Gausman: il y a un passage que je n'ai jamais réussi à retrouver sur les pages du site
Anathaniel Gausman: c'est aussi un espace multidimenssionnel
Anathaniel Gausman: ...*
Anathaniel Gausman: où on peut flaner
Mariaka Nishi: les statues?
Anathaniel Gausman: je repasse sur le chat
Anathaniel Gausman: oui
Anathaniel Gausman: les statues
Mariaka Nishi: sur anneastier?
Anathaniel Gausman: oui je crois
Mariaka Nishi: ah, oui
Mariaka Nishi: tu veux que je retrouve?
Anathaniel Gausman: oui
Anathaniel Gausman: si tu peux
Mariaka Nishi: je vois
Mariaka Nishi: http://www.anneastier.com/page/suresthetisme.htm
Anathaniel Gausman: et ensuite nouvelles? peintures?
Mariaka Nishi: tu retrouves d'ailleurs les photos de là
Mariaka Nishi: nouvelles j'ai mis
Mariaka Nishi: peintures ausi
Mariaka Nishi: mais pas romans
Anathaniel Gausman: ah merci
Mariaka Nishi: oui tu clic
Anathaniel Gausman: quelques fois que je recherche ce sentier
Anathaniel Gausman: ...
Anathaniel Gausman: sans le retrouver
Mariaka Nishi: cad?
Anathaniel Gausman: le site me donne vraiment l'image d'un lieu empli de chemins
Anathaniel Gausman: où on peut se perdre
Anathaniel Gausman: à loisir, même
Mariaka Nishi: ah, mes propres méandres et égarements de vie
Anathaniel Gausman: tu sais, cette sensation qu'on a quand on arrive dans une ville inconnue
Anathaniel Gausman: et qu'on flâne au hasard
Mariaka Nishi: c'est joli comme comparaison
Anathaniel Gausman: et puis le lendemain, tu veux absolument revoir cet endroit si particulier qui t'avait interpellé
Anathaniel Gausman: et impossible de retouver le chemin
Anathaniel Gausman: ou alors tu repasses devant sans le voir
Mariaka Nishi: ah, c'est une belle comparaison!
Anathaniel Gausman: c'est un peu ce que j'ai ressenti en retournant visiter tes pages
Anathaniel Gausman: c'est aussi ce que j'aime
Anathaniel Gausman: ton travail me touche
Anathaniel Gausman: (je pense que tu le sais)
Mariaka Nishi: oui
Mariaka Nishi: et je suis sensible à ce mot
Mariaka Nishi: que d'autres ont employé aussi
Mariaka Nishi: toucher
Mariaka Nishi: ça renvoie a quelque chose de physique
Mariaka Nishi: tactile
Mariaka Nishi: corporel
Mariaka Nishi: ça renvoie à une présence qui toucherait
Anathaniel Gausman: et ce qui me fait le plus vibrer, ce sont ces signes au delà de l'écran, les manuscrits, la voix
Mariaka Nishi: ou à une intériorité de l'autre qui serait traversée par l'émotion
Anathaniel Gausman: les photos aussi un peu
Mariaka Nishi: c'est une belle reflexion de comprendre la vie
Mariaka Nishi: en quoi ça consite et comment le restituer
Mariaka Nishi: d'une certaine façon
Anathaniel Gausman: les pliures du temps
Mariaka Nishi: oui
Mariaka Nishi: les mains de dentelle qui recousent un geste
Mariaka Nishi: c'était pour ici
Anathaniel Gausman: ton travail touche vraiment au fond de l'être
Anathaniel Gausman: ...
Mariaka Nishi: ;-))
Anathaniel Gausman: enfin disons que j'y suis absolument sensible
Mariaka Nishi: j'appréhendais quand même de mettre ces vieilles choses de souffrance
Mariaka Nishi: et en fait je me rends compte que ça résonne avec les souffrances enfouies
Mariaka Nishi: j'ai eu des temoignages dans ce sens
Mariaka Nishi: et ça m'a rassurée quant à mon choix
Anathaniel Gausman: oui c'est suffisament ouvert pour se sentir concerné
Mariaka Nishi: que montrer cette souffrance ce n'est pas forcément importuner l'autre
Anathaniel Gausman: non
Mariaka Nishi: mais aussi lui permettre de reconnaître la sienne
Mariaka Nishi: pour lui
Anathaniel Gausman: ça renvoie à du vecu
Anathaniel Gausman: toujours
Anathaniel Gausman: comme dans le chemin de vie
Anathaniel Gausman: il y a forcement un moment où la transmission se fait
Anathaniel Gausman: le passage à soi même
Mariaka Nishi: il y a deux textes de chant
Mariaka Nishi: avec titres en rouge
Anathaniel Gausman: oui
Mariaka Nishi: en bas il y a la pièce special Robert Morel
Mariaka Nishi: pour contraster
Mariaka Nishi: montrer l'amour qui m'était donné au même moment
Mariaka Nishi: mais que je n'étais pas capable de saisir pleinement
Anathaniel Gausman: allons y
Mariaka Nishi: ok
Mariaka Nishi: ici c'est la vie, l'amour, la créativité

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